2012/09/01

Câmara do Meio


« Ô toi, qui veux parer ton esprit de la Sagesse du Maître et ton cœur de sa Bonté, Ô toi, mon fils bien-aimé, seras-tu assez fort pour supporter ce fardeau surhumain ? Tu fus un apprenti fervent, as-tu aussi été un compagnon consciencieux ? Tu hésites, ta conscience n'ose répondre ! Que dois-je craindre ? De te voir, dès demain, devenir le comédien de tes premières sincérités ? Vas-tu noyer ton ignorance dans le flot des paroles redondantes qui grisent les hommes mais dessèchent l'âme, vas-tu te draper dans ton titre comme le rhéteur dans sa toge ou as-tu compris que plus on monte, plus il faut savoir descendre ? Le grand n'est vraiment grand que lorsqu'il sait se diminuer, le Maître n'est vraiment maître que lorsqu'il se sent redevenir Apprenti. »
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